Louis Droz – Au cœur battant du monde de Christian CAROZ, Ciné -Club Après-Varan 2024


Avant -première dimanche 28 janvier à 20h au cinéma Les 3 Luxembourg

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Pour reserver vos places :
https://www.lestroisluxembourg.com/reserver/F596528/D1706468400/VF/269615/

Ciné -Club Après-Varan 2024 en partenariat avec le Cinéma Les 3 Luxembourg et Philippe Elusse , DHR distribution A Vif cinémas.

Les derniers dimanches de mois au Cinéma Les 3 Luxembourg, la salle mythique du quartier latin et aussi le premier complexe cinématographique d’Art et Essai Parisien, nous découvrons les films de notre Ciné-Club.

Après avoir abrité les plus grands heures de l’activisme Cinéphilique de la capitale en 1968, cette salle du quartier Latin rénové a retrouvé aujourd’hui sa vocation initiale : promouvoir la diffusion du cinéma d’Art et d’ Essai, présenter les films les plus représentatifs des tendances actuelles du cinéma d’ auteur,…

Voici la liste des projections en France :

– Jeudi 18 octobre 2023 à 20h30 au cinéma La Cascade de Martigues

– Vendredi 19 janvier à 19h30 au cinéma Kinepolis de Belfort 

– Samedi 20 janvier à 17h au cinéma Megarama d’Ecole-Valentin (banlieue de Besançon)

– Dimanche 21 janvier à 17h au cinéma Megarama d’Audincourt

– Dimanche 21 janvier à 20h au cinéma Majestic de Vesoul

– Mardi 26 mars à 20h au cinéma La Cascade de Martigues

Les projections en Franche Comté sont organisées en partenariat avec les deux diocèses de Belfort-Montbéliard et de Besançon ainsi que la CGT et la CFDT de Montbéliard.

Affiche Paris, Louis Droz – Au cœur battant du monde de Christian CAROZ

Bande-annonce

Flyer projection Paris,Louis Droz – Au cœur battant du monde de Christian CAROZ,

Communique de presse, Louis Droz – Au cœur battant du monde de Christian CAROZ,

Synopsis :

Louis Droz a passé sa vie de prêtre immergé dans le monde ouvrier et lesvmouvements populaires, à Montbéliard, puis à Martigues. Après son décès en 2018, son ami Benoît Delabre, curé de Martigues, se met en quête de l’histoire de Louis Droz. Il veut comprendre son parcours, ses engagements, et partage, chemin faisant, la richesse humaine de militants ouvriers engagés dans des combats communs malgré la diversité de leurs convictions. Ce voyage nous plonge au coeur de la réalité sociale de la région de Montbéliard marquée par les combats ouvriers. Il nous interroge sur l’évolution de la pensée sociale de l’Église depuis la philosophie de Maurice Blondel jusqu’à la théologie du peuple du Pape François.

BIo ( court)

Christian Caroz est passionné par les itinéraires politiques et les aventures humaines. Après une carrière d’ingénieur, il engage une formation de réalisateur de films documentaires aux Ateliers Varan en 2002, puis est admis l’année suivante à la Résidence d’écriture documentaire de l’École du Doc’ de Lussas pour travailler à l’écriture du film Aurore. En 2007, il obtient un Master Pro « Métiers du film documentaire »

Bio

Ingénieur Supélec, longtemps responsable du secteur entreprises de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) à Marseille, Christian Caroz s’est tourné depuis 2002 vers le cinéma documentaire de création.

Syndicaliste et militant de sensibilité écologiste, longtemps conseiller municipal et adjoint au maire de Martigues, il est passionné par les itinéraires politiques et les aventures humaines. Le cinéma est pour lui l’occasion de s’interroger sur ce qui permet à des femmes et à des hommes de donner sens à leur vie. 

Il commence sa formation aux Ateliers Varan, à Paris, à l’automne 2002. Il y réalise son premier film, La mémoire clandestine, un documentaire de 34 minutes sur l’histoire d’une famille de réfugiés politiques colombiens contraints à l’exil par leur engagement aux côtés de la guérilla et installés en France depuis vingt ans. Une mère et ses trois enfants s’interrogent et s’affrontent sur la question de la lutte armée et du secret.

À l’automne 2003, Christian Caroz est admis à la Résidence d’écriture documentaire organisée par l’École du Doc’ de Lussas pour travailler à l’écriture du film Aurore. En 2007, il obtient un Master Pro « Métiers du film documentaire » à l’Université de Provence.

Aurore est son premier long métrage. Écrit au cours de sa résidence d’écriture à Lussas, il est tourné à l’automne 2005 et au printemps suivant. Le montage est achevé en décembre 2006. Raoul, mari d’Aurore, et Manu, son petit-fils, retournent ensemble en Espagne sur les lieux de l’enfance d’Aurore décédée en 2002. Ils se plongent au cœur des derniers instants de la guerre civile espagnole. Un retour nostalgique et critique sur les idéaux qui ont nourri la vie d’Aurore et de Raoul. Un regard sur l’Espagne d’aujourd’hui confrontée à son passé.

Le film Aurore a été présenté au Festival Cinespaña à Toulouse en 2007 ainsi qu’au Festival Reflets du cinéma Ibérique et Latino-Américain à Villeurbanne et au Festival CineHorizontes de Marseille en 2008.

Christian Caroz est également cogérant de la société Airelles production et coproducteur du film Aurore.

En 2021, après avoir assumé pendant six ans la présidence du Chœur régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, il se tourne de nouveau vers le cinéma documentaire avec le film Le train de mémoire qui conte, pendant 52 minutes, une aventure joyeuse, mais également dramatique, vécue par ce Chœur à l’occasion du Centenaire de la ligne de chemin de fer du Train des Pignes alors qu’il en était le Président

Avec le film Au cœur battant du monde, il interroge à nouveau l’itinéraire d’un personnage hors du commun qui a vécu jusqu’au bout ses convictions.

Filmographie

« La mémoire clandestine » – 34′ – 2002 – Une famille de réfugiés colombiens exilés en France

« Aurore » – 80′ – 2007 – Une plongée au cœur des derniers instants de la Guerre d’Espagne à Alicante – Festival Cinespaña Toulouse 2007 – Festival Reflets du cinéma Ibérique et Latino-Américain Villeurbanne 2008 – Festival CineHorizontes Marseille 2008

« Le train de mémoire » – 52′ – 2021 – A l’occasion du centenaire du Train des Pignes, le Chœur régional Provence-Alpes-Côte d’Azur donne en concert une œuvre originale composée pour cet événement.

« Au cœur battant du monde » – 52′ Version TV – 104′ Version cinéma – 2023

NOTE  D’INTENTION – Louis Droz – Au cœur battant du monde -Février 2021

Je suis passionné par les aventures humaines et les personnages qui vivent jusqu’au bout leurs convictions. Mon précédent film Aurore suivait le parcours d’un couple de militants communistes de la fin de la guerre d’Espagne jusqu’à aujourd’hui.

J’ai côtoyé le père Louis Droz à Martigues durant plus de 30 ans. Que ce soit au sein de France-Amérique-Latine, à l’occasion des initiatives militantes de la gauche locale, ou lors des activités de la paroisse catholique. Nous partagions les mêmes convictions et de grandes proximités dans nos engagements. Ce personnage charismatique et hors du commun m’a particulièrement marqué par la permanence de son immersion au sein du monde ouvrier. 

J’éprouve le besoin de mieux connaître et comprendre ses motivations profondes, ses certitudes et ses doutes, ce qui donnait sens à sa vie, ce qui le rendait heureux.

Je voudrais confronter son parcours singulier à l’évolution de l’Église catholique depuis un demi-siècle et sa situation aujourd’hui. De la création de l’Action catholique en milieu ouvrier au début du XXème siècle, en passant par le concile Vatican II marquant l’ouverture au monde et à ses « signes des temps », jusqu’à l’arrivée du pape François renouant avec l’engagement auprès des plus pauvres et la volonté de présence dans les marges éloignées du christianisme, l’Église a suivi une évolution parfois chaotique sur ces sujets.

Louis Droz a traversé cette période en assumant jusqu’au bout, avec constance, la certitude tranquille qu’il pouvait concilier son engagement auprès du monde ouvrier et des organisations populaires avec son activité de prêtre dans une paroisse catholique. Il est ainsi le pendant de ma propre démarche de militant de gauche et écologiste n’ayant jamais renié sa foi chrétienne.

Le père Benoît Delabre, alors curé de Martigues, m’ayant sollicité pour filmer quelques entretiens avec le père Louis durant les derniers mois de sa vie afin d’en garder la mémoire, j’ai été amené, après son décès, à chercher à approfondir son itinéraire à Martigues ainsi qu’à Montbéliard où il a commencé son ministère et où j’ai pu identifier et rencontrer des membres de l’Action Catholique Ouvrière (ACO) et des syndicalistes qui l’ont bien connu.

Suite à ces premières recherches, je suis persuadé que la matière existe pour faire un film à la fois fort et émouvant sur le parcours du père Louis mais aussi pointu et passionnant sur la relation entre l’Église et le monde ouvrier et populaire.

Et surtout, je voudrais que ce film interroge le monde d’aujourd’hui. A une période de repli identitaire, de perte de sens de la vie, de dévoiement ou d’instrumentalisation des religions à des fins politiques et violentes… l’engagement de Louis Droz témoigne d’un bonheur trouvé dans « le vivre avec les autres », dans le partage de leurs combats et de leurs espérances, dans le respect de toutes leurs convictions, dans le dialogue ouvert et constructif entre toutes les religions et avec l’athéisme. Ces valeurs ne pourraient-elles aussi interroger et motiver les générations vivant dans notre monde actuel ?

Présentation courte :

Christian Caroz a côtoyé le père Louis Droz durant plus de 30 ans à Martigues. Ils partageaient une proximité d’engagements au sein de la gauche locale ou de France-Amérique Latine et des convictions communes à la paroisse catholique. 

Né en 1922, d’un père agriculteur, dans un village rural du Doubs, Louis Droz a été ordonné prêtre en 1949 et s’est ensuite consacré, sa vie durant, au monde ouvrier. Aumônier de l’Action Catholique Ouvrière à Montbéliard, il rejoint Martigues en 1976, au moment de l’implantation de la sidérurgie à Fos-sur-Mer, afin d’y poursuivre sa mission apostolique, jusqu’à son décès en 2018. 

Pourquoi Louis Droz a-t-il décidé́ de s’immerger dans le monde ouvrier ? Pourquoi cette passion pour les « incroyants », ce plaisir de découvrir les richesses et les solidarités vécues dans la classe ouvrière et d’y voir une présence divine, ce bonheur d’être « avec les autres » et de partager leurs luttes, leurs espérances, leur amitié́… ? Comment a-t-il concilié cet engagement avec son activité́ paroissiale ? 

En remontant son parcours de Martigues à Montbéliard, en partageant ses doutes et ses espérances, en écoutant le témoignage des militants qui l’ont bien connu, en analysant ce qui a pu influencer son parcours, notamment la présence d’un cercle de prêtres adeptes de la pensée de Maurice Blondel au séminaire de Besançon et sa collaboration avec les prêtres-ouvriers de Belfort et Montbéliard, ce film permet d’approcher la vérité́ intérieure d’un homme hors du commun dont la vie éclaire l’évolution de la doctrine sociale de l’Église depuis 70 ans et sa volonté́ actuelle de présence dans les marges éloignées du christianisme. 

Note d’intention envoyée au CNC :

J’ai côtoyé Louis Droz à Martigues durant plus de 30 ans. Que ce soit au sein de France Amérique Latine, à l’occasion des initiatives militantes de la gauche locale, ou lors des activités de la paroisse catholique. Nous partagions les mêmes convictions et de grandes proximités dans nos engagements. 

L’envie de réaliser un film sur ce personnage charismatique s’inscrit dans le désir de mieux connaître et comprendre ses motivations profondes, ses certitudes et ses doutes, ce qui donnait sens à sa vie, ce qui le rendait heureux. 

L’envie également de confronter son parcours singulier à l’évolution de l’Église catholique depuis un demi-siècle et sa situation aujourd’hui. Depuis la création de l’Action catholique en milieu ouvrier, consécutive à la promulgation de la doctrine sociale de l’Église, en passant par le concile Vatican II marquant l’ouverture au monde et à ses « signes des temps », jusqu’à l’arrivée du pape François renouant avec l’engagement auprès des plus pauvres et la volonté́ de présence dans les marges éloignées du christianisme, le parcours de l’Église a pu apparaître plus chaotique que le rappel de ces moments forts pourraient le laisser penser. 

Louis Droz a traversé cette période en assumant jusqu’au bout, avec constance, la certitude tranquille qu’il pouvait concilier son engagement auprès du monde ouvrier et des organisations populaires avec son activité de prêtre dans une paroisse catholique. Il est ainsi le pendant de ma propre démarche de militant de gauche et écologiste n’ayant jamais renié sa foi chrétienne. 

Un troisième personnage a offert à Louis Droz et à moi-même l’opportunité́ de ce projet de film. En 2004 un nouveau curé est nommé à Martigues : le père Benoît Delabre, 45 ans, d’abord ingénieur à la plateforme pétrochimique de Lavéra avant de prendre la voie du sacerdoce et d’être ordonné prêtre en 1994. L’origine sociale, un père directeur d’usine, un tempérament réservé́, une distance vis-à-vis de l’engagement politique… semblaient le situer à l’opposé de Louis Droz. Il se lie pourtant d’amitié́ avec lui, redonne une place au sein de la paroisse à ce retraité de 82 ans, s’intéresse à ses engagements, admire la simplicité́ et la clarté́ des paroles de ce vieux prêtre et l’accompagne au cours des derniers mois de sa vie. 

Connaissant mes activités cinématographiques, le père Benoît me sollicite en 2017. Il souhaite que je filme Louis afin de conserver la mémoire de ce personnage qui le touche, l’interroge, lui ouvre de nouveaux horizons. Durant les derniers mois précédant son décès en mai 2018, je parviens à organiser et capter quelques entretiens de Louis avec ses plus proches amis. Des militants de l’ACO, les responsables du Mouvement de la Paix, un ancien adjoint au maire communiste… L’enthousiasme est toujours là, mais la parole se fait plus difficile, la mémoire devient défaillante… 

Après ses obsèques, j’éprouve le besoin de réaliser un véritable film sur Louis. J’engage donc une recherche de toutes les archives le concernant, notamment à Martigues dont il est un personnage reconnu, et je m’interroge sur son parcours avant qu’il ne rejoigne cette cité. Je propose donc au père Benoît que nous partions ensemble en quête de l’histoire de Louis en nous rendant à Montbéliard sur le lieu de ses origines et de la première moitié de sa vie de prêtre. 

J’espère ainsi trouver des réponses à mes interrogations sur ce qui a fait de Louis ce prêtre hors du commun dont je me sens si proche. 

Pourquoi ce fils d’agriculteur du Doubs a-t-il brusquement décidé de s’immerger au cœur du monde ouvrier ? Sa formation au séminaire de Besançon, durant les années 1940-46, par des enseignants engagés dans le catholicisme social et la résistance à l’occupant allemand, suffit-elle à expliquer ce choix ? Sa passion pour les « incroyants », son plaisir à découvrir les richesses, les solidarités, l’entraide… au sein de la « masse ouvrière », s’inscrivent parfaitement dans l’instauration de la démarche de révision de vie inventée au sein d’une équipe de JOC en1938 à Montbéliard, sous l’influence de la pensée philosophique de Maurice Blondel. Mais au-delà̀ de ce contexte, qui a certainement marqué et influencé Louis, n’est-ce pas d’abord sa personnalité d’éternel chercheur du sens de la vie qui a déterminé son parcours ? C’est en étant « avec les autres », en partageant leurs luttes, leurs espérances, leur amitié́… qu’il a cherché à répondre à ses propres questionnements et à dépasser ses doutes. 

Je tente de répondre à ces questions en réinterrogeant d’abord les 40 années que Louis a passé à Martigues et auxquelles j’ai moi-même pu être mêlé. Je me rends ensuite à Montbéliard, avec le père Benoît, pour rencontrer des témoins de l’époque où Louis exerçait son ministère et qui, pour certains d’entre eux, l’ont bien connu. Des personnages attachants émergent : Christian Corouge, retraité CGT de Peugeot Sochaux et « bouffeur de curés », nous parle des évènements dramatiques du 11 mai 1968 ainsi que de l’engagement de militants chrétiens au sein de la CGT ; Emilia Rizzi, d’origine italienne, membre d’un groupe de la JOC dont Louis était l’aumônier, se souvient de son attention envers les immigrés ; Guy Ristori, militant CFDT, poète à ses heures, nous conte « une messe extraordinaire » célébrée par Louis à l’issue d’une réunion intersyndicale en plein conflit social ; André Perrot, dit « le Guss », nous convie à une rencontre avec ses collègues prêtres-ouvriers de Montbéliard qui ont bien connu Louis et partagé ses engagements, il se souvient notamment d’un voyage de vacances en Espagne entre militants jocistes durant l’été 1972 avec Aurélie Lopez, auteure du Journal d’une OS

Jean Divo, professeur honoraire licencié ès lettres et docteur en théologie catholique, nous fait pénétrer dans l’histoire de la JOC, Jeunesse Ouvrière Chrétienne, en Franche-Comté et Marie-Jeanne Coutagne, professeure de philosophie à l’Université d’Aix en Provence, nous présente la pensée du philosophe Maurice Blondel et son influence sur l’évolution de l’Église depuis la fin du XIXème siècle jusqu’au pape François en passant par le concile Vatican II. Pierre de Charentenay, jésuite et spécialiste en sciences politiques, nous explique l’influence des communautés de base latino-américaines en matière d’option préférentielle de l’Église pour les pauvres.

Ainsi à travers l’histoire de Louis, c’est un pan de l’histoire de l’Église, méconnu de beaucoup, qui émerge. Le père Benoît est frappé par la richesse humaine de ce monde ouvrier qui ne lui était pas familier et souhaite que ce film permette non seulement de garder la mémoire de Louis mais aussi d’interroger sur l’évolution de l’Église et son avenir, notamment sur son ouverture au monde, son engagement social, son approche des grands enjeux pour l’avenir de la planète et de ses habitants… 

A_airelles     Airelles 

Production 

Apres-Varan 

Communiqué de presse

Avant-première à Paris du film Au cœur battant du monde

au Cinéma Les 3 Luxembourg

Après les avant-premières de Martigues, Belfort, Besançon, Montbéliard et Vesoul, 

le film Au cœur battant du monde, sera projeté à Paris le dimanche 28 janvier à 20h00

au Cinéma mythique dur quartier Latin  Les 3 Luxembourg, dans le cadre du Ciné-club du Festival Après-Varan 2024 .

Au cœur battant du monde

Christian Caroz

France, 2023, 1h44

Avec : Louis Droz, Benoît Delabre

Synopsis : 

Le père Louis Droz, une vie au cœur du peuple.

Alors que le pape François appelle « l’Église à sortir d’elle-même et à aller vers les périphéries », au moment où il organise un synode pour « permettre l’échange entre les Églises et le dialogue avec le monde », la vie entière du père Louis Droz s’inscrit dans cette démarche de présence au cœur du peuple.

Fils d’agriculteurs, né dans la région de Besançon, il consacre sa vie aux femmes et aux hommes vivant aux périphéries de l’Église, particulièrement au sein du monde ouvrier. Curé de Sainte Suzanne dans le Doubs et aumônier de la JOC et de l’ACO à Montbéliard, il part en 1976 en Provence auprès des travailleurs de la sidérurgie. Il s’implique dans le soutien aux migrants et aux populations pauvres d’Amérique Latine, il s’investit au sein du Mouvement de la Paix. Il agit aux côtés de militants chrétiens et athées dont il partage la vie, les combats et les espérances.

Il porte ces engagements auprès de fidèles de la paroisse où il exerce son ministère de prêtre. 

Après son décès en 2018, son ami Benoît Delabre, curé de Martigues, se met en quête de son histoire, de la Provence à la Franche-Comté. Paroissiens, militants d’Action Catholique, syndicalistes CGT et CFDT, prêtres-ouvriers, théologiens et philosophes… témoignent et nous font découvrir le monde passionnant où il a vécu, où il a trouvé le sens de sa vie et son unité. 

En suivant Benoît Delabre, nous partageons la richesse humaine de militants ouvriers engagés dans des combats communs malgré la diversité de leurs convictions, nous nous immergeons dans une réalité qui interroge la pensée sociale de l’Église.

Dossier de presse : Affiche, flyer, dépliant, photos

Voici la liste des projections en France :

– Jeudi 18 octobre 2023 à 20h30 au cinéma La Cascade de Martigues

– Vendredi 19 janvier à 19h30 au cinéma Kinepolis de Belfort 

– Samedi 20 janvier à 17h au cinéma Megarama d’Ecole-Valentin (banlieue de Besançon)

– Dimanche 21 janvier à 17h au cinéma Megarama d’Audincourt

– Dimanche 21 janvier à 20h au cinéma Majestic de Vesoul

– Mardi 26 mars à 20h au cinéma La Cascade de Martigues

Toutes ces projections sont organisées en partenariat avec les deux diocèses de Belfort-Montbéliard et de Besançon ainsi que la CGT et la CFDT de Montbéliard.

Les photos des projections en France :

Projection et Débat à Audincourt-Montbéliard

Il y a eu une centaine de spectateurs… et un bon débat.. à suivre

Projection le 28 janvier 2024 au Cinéma Les 3 Luxembourg Paris

Les mots de Christian Caroz sur notre Ciné Club 


J’ai enfin un petit instant pour me poser et t’envoyer ces quelques réflexions.

D’abord merci d’avoir pris en charge cette organisation de Ciné-club qui offre une opportunité de faire connaître un film et de recueillir des avis à son sujet. C’est extrêmement utile pour préparer sa diffusion et travailler à l’argumentation pour concevoir une communication attractive.

Merci de ta présentation approfondie et enthousiaste du film lors de la projection et de tes interventions et questions lors du débat. Cela a grandement nourri les échanges avec les spectateurs et ma propre réflexion.

J’ai beaucoup apprécié l’opportunité que cette programmation au Ciné-club m’a apporté d’échanger avec l’équipe d’AprèsVaran, tout particulièrement avec Guy Lavigerie, et de retrouver des stagiaires de ma promotion de l’Automne 2002. Les contacts renoués avec Sophie Artaud et Yasmina Kherfi, que je n’avais pas revues depuis 21 ans, ont constituées un moment fort d’échange et apportées un désir de poursuivre ces retrouvailles. La découverte des points communs que mon épouse et moi-même avons eu avec Christine Davoudian a été aussi un moment passionnant appelant à nourrir nos prochaines rencontres. Quant aux premiers contacts en présentiel avec Philippe Elusse, j’espère qu’ils permettront d’instaurer une collaboration fructueuse pour la diffusion du film.

Pour moi qui habite loin de Paris, ces contacts m’ont permis une ré-insertion dans le monde du cinéma documentaire dont je perçois le caractère indispensable afin de poursuivre et d’approfondir mon activité de réalisateur durant les quelques années où je pourrai encore le faire.

Bonne soirée.

Amitiés,

Christian

La presse en parle :

ttps://www.estrepublicain.fr/culture-loisirs/2024/01/18/un-film-sur-louis-droz-le-pretre-au-chevet-des-ouvriers

Des mots sur le film :

Marceau Taburet : (spectateur habitué du Cinéma Les 3 Luxembourg à Paris)

« Vous pouvez féliciter Christian pour son très beau travail. J’ai appris beaucoup de choses… Le film est pour tout le monde : je ne suis pas un fin connaisseur du milieu catholique et ça m’a permis d’avoir une autre perspective sur la religion et son rôle dans la société. Le film incite à la réflexion, c’est une mine d’or inestimable. J’encourage tous ceux qui le peuvent à aller le voir ! »

Mina Rad : (réalisatrice, Coordinatrice Après-Varan)

Cet excellent film de portrait basé sur les archives est un documentaire et une quête à la recherche de Louis Droz ; Qui est ce prêtre engagé ? Qu’est ce qu’il a fait pour les Autres ? Comment il a parcouru le monde pour apporter son soutien ? 

Louis Droz, Au cœur battant du monde est un documentaire avec un excellent rapport filmer film. C’est un film de portrait exemplaire, qui montre le parcours de la vie d’un homme qui a consacré sa vie à aider les « Autres ». 

Ce déroulement de récit du film est comme une poupée russe. Plus on avance dans le film, plus le réalisateur nous montre des personnes qui ont consacré leurs combats de vie à aider les Autres. Ce film est un hymne à une génération qui ont su enrichir leurs mondes et leurs visions en apportant leurs aides aux autres.

Christian Caroz par son film nous emporte dans un monde humaniste, un monde juste, qui nous montre le chemin comment on peut créer un monde meilleur pour demain. 

Ce que le spectateur peut retenir est la beauté du parcours de vie de Louis Droz avec un engagement pour « l’Autre ». Nous sortons de nos mondes individuels et nous rencontrons tout au long du film les personnes qui ont su donner leur temps pour les Autres. Les personnages nous montrent comment on peut enrichir le monde en se consacrant aux Autres. 

Un choix de dispositif magnifique qui nous montre comment le personnage fil conducteur du film, le prêtre Benoit devient le complice du réalisateur. Il devient l’oreille et le regard du réalisateur et il nous emmène pour rencontrer d’autres personnages qui ont chacun un regard humaniste vers les Autres. Avec les regards, les questions de Benoit, le spectateur rentre activement dans la quête du réalisateur. 

Christian Caroz, sait nous inviter à ce voyage avec lui à la découverte de ces personnages et entrer dans leurs récits.

La caméra de Christian Caroz nous invite à un monde où la générosité du regard fait partie des valeurs de la vie.

Louis Droz – Au cœur battant du monde est une note d’espoir pour montrer comment on peut laisser une trace à travers une vie et un parcours de combattant. Ce documentaire aussi laisse une trace riche en fabrication et en message.

Comme dit Pierre Perrault pour son film « Pour la suite du monde »: « On crée des documentaire pour pouvoir laisser des traces « .

La beauté de ce film est dans le démarche du réalisateur de vouloir laisser une trace et garder la mémoire de Louis Droz vivant pour les générations futures.

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