Stavros Psillakis a reçu Ecran des Monde d’or au festival GrecDoc qui est un festival cinématographique organisé par l’association Ecrans des Mondes.
Projection et débat : Dimanche 4 décembre
ADIEU, la mémoire des lieux de Stavros Psillakis (88min) – Grèce, 2022
Synopsis en français
Le retour d’un partisan de la guerre civile sur les lieux qui ont changé sa vie pour toujours.
Synopsis en anglais
Thousands of fighters around the world had given everything they had for a cause that, as they believed, as they said, was greater than themselves, but which in the end proved to be their greatness. » Chris Marker. Giannis Leonakis, 87 years old, persecuted and rewarded rebel, on a farewell trip to the place that defined his life, tells us an incredible attempt to survive, 14 years (1948-1962), beginning with the end of the Civilization in Crete. The body of the movie is unpublished material filmed in 2007 as part of the documentary « There Was No Other Way ».
Un mot de Mina RAD sur le film
It is a real documentary with the respect of the personage. The camera of the filmmaker observe, listen, follow and put the light on the words and action of the personage with the full respect of his wishes.
The rhythm of the documentary is like a fiction. The narration and the story attracts the spectators to follow the quest of the filmmaker : » What is the force behind this rewarded rebel that pushes him to fight and survive…
Bio Stavros Psillakis
STAVROS PSILLAKIS
Stavros Psillakis est né à la Canée, en 1954. Il a débuté ses études en Ingénieur Mécanicien- Électricien aux Université Technique Nationale d’Athènes. Puis il a poursuivi des études cinématographiques à Athènes et après il a reçu une bourse de l’État Français pour étudier le documentaire anthropologique aux Ateliers Varan (1988, à Paris).
Il a travaillé avec des grands cinéastes grecs tels que Papastathis, Theos, Tornes, Panousopoulos, Tsemperopoulos et Lanthimos. Sa filmographie compte plus de 40 films, dont le documentaire “Il n’Existait pas d’Autre Voie” (2009) pour lequel il a reçu le 1er prix du film documentaire de l’Académie Hellénique du Cinéma. Il a été honoré par le 25e Festival International du Documentaire de Thessalonique avec le prix Alexander d’Or pour sa contribution à l’art du documentaire (2023).
Son regard sensible sur l’existence humaine caractérise toute son œuvre et le place parmi les réalisateurs de documentaire anthropologique grecs les plus remarquables. Il est membre fondateur de l’Académie Hellénique du Cinéma et de l’Association Hellénique du Documentaire.
In English
Born in Chania, Crete in 1954. He is a graduate of the National Technical University of Athens with the degree in Electrical Engineering. He studied film direction at the Hadjikou Film School (Athens) and he received theoretical and practical education on anthropological documentary filmmaking at the VARAN School (Paris).
Filmography YEAR TITLE
2000 The man who disturbed the universe documentary 52min
2009 There was no other way documentary 87min
2012 METAXA listening to time documentary 87min
2014 Short gypsy stories documentary 67min
2015 Olympia documentary 45min 2015 The light inside documentary 92min 2019 FOR NO REASONS meetings with Giorgos Maniatis documentary 98min
Dans le cadre de Soirée à ‘l’ oeil Jean-Noël Cristiani présente ADIEU – LA MÉMOIRE DES LIEUXde Stavros Psillakis (2022, 88, Grèce)Précédé de Carcasse, de Stavros Psillakis (1988, 17, Ateliers Varan, France) en présence du réalisateur le 4 décembre 2023
« Les Ateliers Varan présentent deux films de Stavros Psillakis, cinéaste crétois. Même si une trentaine d’années les séparent, ces deux films racontent comment la vie l’emporte malgré les blessures et les défaites. En 1988 lors de son stage à Varan, Stavros réalise un court-métrage avec le grand danseur Jérôme Andrews, âgé de 80 ans. Victime d’un grave accident sur scène, il réussit à danser à nouveau à force de volonté. En 2022, Stavros filme un combattant de la guerre civile en Crète, Yiannis Lionakis, 87 ans. Il résiste et survit dans des grottes marines dont il fait ses refuges. Stavros Psillakis donne à voir deux
humains qui, malgré l’âge, rayonnent de vie. »