LE RÊVE PERDU DES HOMMES DU FLEUVE
60 Minutes, 2016, France, Varan 2000
Autoproduction & soutien participatif
Synopsis : Iquitos, capitale de l’Amazonie péruvienne. Le jour émerge à peine de la nuit. De jeunes étudiants se frottent les yeux. Debout devant leurs pupitres, ils entonnent un chant péruvien, les rires se contiennent. Un professeur indien, à la peau cuivrée, leur demande de s’assoir. Nous sommes à « Rios de Saber », les Rivières du Savoir. Une école alternative qui a pour vocation de préserver et de transmettre les savoirs et les langues natives. Aujourd’hui, plus que jamais, certains peuples d’Amazonie s’organisent et résistent contre la dépossession des terres, la déforestation, l’empoisonnement des rivières, mais aussi de l’aliénation des cultures indigènes. « Rios de Saber » a fait le choix de l’Éducation comme arme de résistance.
Ce film est un désir de rencontres, de partages et d’aventures. Il raconte un monde en rupture, où la sauvegarde des cultures singulières, face à l’uniformisation du monde, permet d’entrevoir un autre monde des possibles.
Christophe Cordier
Chef-opérateur de prise de vue et réalisateur, l’action documentaire de Christophe Cordier a commencé par l’exploration des mémoires et des luttes ouvrières : La délégation (2000 production Ateliers Varan) Sélectionné au Festival “Côté Court” en Seine St Denis (2003) Festival de Douarnenez (2002) Une journée pour rebondir (auto-production 2003) – co-réalisé avec Emmanuel Roy, Frères de classe (2004, coproduction : Yumi, Films d’Ici, TV 10 Angers) http://www.lussasdoc.org/rea-christophe_cordier-1…Sélectionné au festival de Douarnenez (2005) Paroles et maux du travail (Cabinet Émergence 2007) D’égal à égales (2010 production Canal Marches) – coréalisé avec Corinne Mélis http://egales.eu Avec « Los Vigilantes » (2008), le cinéaste élargit son champ des luttes et affine son travail documentaire en proposant un court métrage à la fois poétique et politique sur le mouvement Zapatiste porté par la parole du sous- commandant Marcos au Mexique. Le projet en cours « Le rêve perdu des Hommes du fleuve », au Pérou, prolonge cette première approche des peuples indigènes en résistance.