Projection le samedi 26 avril à 14h30
Diplômé de l’EHESS et de l’INTD, Frédéric Goldbronn travaille comme documentaliste audiovisuel avant de suivre la formation des Ateliers Varan et de réaliser plusieurs films documentaires : “Georges Courtois, visages d’un réfractaire” (1996), “Diego” (1999), “La Maternité d’Elne” (2002), “L’an prochain, la révolution” (2010). Coprésident d’ADDOC (Association des cinéastes documentaristes) en 1999 et 2000, il contribue à la revue “Images documentaires” ainsi qu’à la collection “Cinémadocumentaire” aux éditions L’Harmattan.
L’absente, c’est la mère disparue du réalisateur, une figure qu’il convoque en interrogeant la mémoire de ses trois soeurs et de son frère aînés, nés de quatre pères différents et qui n’ont pas grandi ensemble. Il confronte ces mémoires trop pleines ou trop vides (ou trop pleines de leur vide) aux traces que sa mère a laissées, lettres et photos sans légendes ou parfois déchirées. Il retourne sur les lieux qu’elle a traversés, du 16ème arrondissement à Aubervilliers, en passant par Saint-Germain-des-Prés, enquête dans les archives et découvre son secret, l’histoire douloureuse de son enfance et de sa jeunesse sous l’Occupation. Au fur et à mesure, ces fragments s’assemblent, restituant l’unité d’une vie qui, dans son désordre même, dit quelque chose de la liberté d’une femme du 20ème siècle.
Le film a été sélectionné en 2013 aux États généraux du film documentaire de Lussas et au Festival “Traces de Vie”.
Nous sommes allée à la rencontre de Fédéric Golbronn à Vidéadoc.
Sa carrière de réalisateur, son film et son parcours :
Comment as-tu eu l’idée de faire ce film, qui relève une histoire familiale à la recherche du visage absent de ta mère ?
Dans ce film tu es à la fois réalisateur, personnage principal et le film tourne autour d’une histoire familiale qui te touche. On dirait que finalement le film « Visages d’ une absente » devient la famille unie. Comment tu as géré cette relation triangulaire dans ce film ?
Un film qui part d’un état d’ignorance des personnages et d’une quête que les 5 enfants mènent sur la trace de leur mère. Cela invite les spectateurs à trouver en même temps que les spectateurs les secrets et les non dits de la mère. Le rythme du film semble être très intéressant et le déroulement de la narration est tel qu’il encourage les spectateurs à aller jusqu’à la fin du film. Comment tu as conçu cette structure ?
La mise en scène et les choix des lieux pour aborder des dialogues :
Un film qui a eu la nécessité d’ une longue maturation pour le faire
Ton film parle d’une histoire complexe et profonde, comment tes sœurs et ton frère ont-ils ressentie la sortie du film en salle ? Comment toi même l’as-tu ressenti ?
Aspect symbolique de ton film : ce film révèle la situation de la femme au 21ème siècle ?
Comment vois-tu ce retour aux Ateliers Varan ? Quel est ton sentiment de montrer ton film aux Ateliers Varan ?
Et pour toi l’évolution de l’association AprèsVaran
Que signifie pour toi les différents rassemblements des anciens élèves de Varan ? Quelles sont les activités de Vidéadoc ? Et quel pont pourrions nous créer entre AprèsVaran et Vidéadoc ?