Projection du film « Ange » de Tony Gatlif. Un voyage poétique à travers danses et musiques du monde. Suivi d’un échange avec le réalisateur, Tony Gatlif, autour de son parcours exemplaire à l’international, 45 ans de cinéma et de transmission.
Organisée Par l’Association Diversité culturelle du monde
en partenariat avec Festival Solidarité et la Maire de 19éme
Le Jeudi 4 décembre à la Mairie du 19éme arrondissement
Place Armand Carrel
19h-22h
Rencontre et débat autour de 45 ans de cinéma
Tony Gatlif, 45 ans de cinéma et de transmission
Cette séance spéciale est organisée en partenariat avec le 10 ème édition du Festival International documentaire Après Varan sur la route de Jean Rouch.
BIO
Tony Gatlif passe son enfance à Alger avant de se rendre en France dans les années 60. En 1966, il fait une rencontre déterminante : il se rend dans la loge de Michel Simon après l’une de ses représentations. L’acteur lui écrit une recommandation pour son imprésario. Le jeune homme suit ensuite des cours d’art dramatique et, après avoir joué dans des pièces de théâtre, il réalise son premier film en 1975, La Tête en ruine. Il enchaîne avec La Terre au ventre qui a pour toile de fond la guerre d’Algérie.
A partir de 1981, le cinéaste commence à traiter son thème de prédilection : la condition gitane. Il réalise une trilogie sur ce peuple au destin mouvementé. Le premier volet évoque un groupe de gitans sédentarisés en banlieue parisienne : Les Princes (1983), titre qu’il reprendra pour fonder sa propre société de production Princes films. Il enchaîne avec un voyage à travers l’Andalousie, l’Egypte, la Roumanie, la Hongrie et la France, Latcho Drom,un hymne à la musique tsigane très remarqué à Cannes. Le dernier film de sa trilogie est Gadjo Dilo.
Tony Gatlif réalise Exils, prix de la mise en scène au festival de Cannes 2004, un retour sur la terre de son enfance, l’Algérie puis revient avec Transylvania, présenté en clôture du festival de Cannes en 2006.
Quatre ans plus tard Tony Gatlif présente un nouveau film : Liberté, qui dépeint l’aventure d’un groupe de tziganes durant la Seconde Guerre mondiale.
En 2012, le réalisateur fait la rencontre de Stéphane Hessel et réalise Indignados, un film documentaire tiré du livre Indignez-vous, sur l’Europe des Indignés.
En 2014 il réalise Geronimo, un film rythmé par la danse, qui traite de thèmes liés au monde de la rue, dans lequel des jeunes cherchent la liberté. Un film engagé, dont le réalisateur puise l’inspiration dans son histoire personnelle.
En 2017, Tony Gatlif réalise Djam avec une jeune actrice inconnue en France, Daphné Patakia qu’il présente au Festival de Cannes cette même année.
En 2021, sort son film le plus autobiographique, Tom Medina, qui raconte l’histoire d’un jeune homme envoyé par un juge en Camargue. Il y apprend le métier de gardian aux côtés d’Ulysse, un homme au grand cœur en phase avec la nature. Tom ne vole plus, a soif de savoir et aspire à devenir quelqu’un d’autre.
Le film a été en sélection officielle au Festival de Cannes 2021.
Son dernier film, Ange, sorti en juin 2025, raconte l’histoire d’Ange, musicien sans attache, qui ressent le besoin vital de retrouver et faire la paix avec son vieil ami Marco. Solea, fille de son ancien amour, en pleine révolte contre son époque, s’invite dans ce voyage. À eux deux, ils vont retrouver le chemin de la joie. Une invitation irrésistible à la musique et à la fête. Le film était en sélection officielle au Festival de Cannes 2
Projection Ange
Ange | Entretien avec Tony Gatlif | UniversCiné
Ange, voyageur solitaire et ethnomusicologue de profession, met le cap vers le Sud de la France. Au volant de son vieux van, il a la surprise de retrouver, cachée dans le coffre, sa fille de 17 ans, dont il ignorait l’existence jusqu’ici… Présenté en sélection officielle au Festival de Cannes 2025, Ange est un road trip musical dans l’univers de Tony Gatlif et de la culture gitane. Porté par la musique et les paysages du sud de la France, le film aborde le retour d’un homme vers son passé : un grand amour, sa fille qu’il apprend à connaître, la quête d’un ami disparu. Une ode à la liberté et la poésie, portée par Arthur H.
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Bio
ony Gatlif passe son enfance à Alger avant de se rendre en France dans les années 60. En 1966, après une rencontre déterminante avec Michel Simon, le jeune homme suit des cours d’art dramatique et, après avoir joué dans des pièces de théâtre, réalise son premier film en 1975, La Tête en ruine. Il enchaîne avec La Terre au ventre qui a pour toile de fond la guerre d’Algérie.
A partir de 1981, le cinéaste commence à traiter son thème de prédilection : la condition gitane. Il réalise une trilogie sur ce peuple au destin mouvementé. Le premier volet évoque un groupe de gitans sédentarisés en banlieue parisienne : Les Princes(1983), titre qu’il reprendra pour fonder sa propre société de production Princes films. Il enchaîne avec un voyage à travers l’Andalousie, l’Egypte, la Roumanie, la Hongrie et la France, Latcho Drom, un hymne à la musique tsigane très remarqué à Cannes. Le dernier film de sa trilogie est Gadjo Dilo.
Tony Gatlif réalise Exils, prix de la mise en scène au festival de Cannes en 2004, un retour sur la terre de son enfance, l’Algérie puis revient avec Transylvania, présenté en clôture du festival de Cannes en 2006. Quatre ans plus tard Tony Gatlif présente un nouveau film : Liberté, qui dépeint l’aventure d’un groupe de tziganes durant la Seconde Guerre mondiale. En 2012, le réalisateur fait la rencontre de Stéphane Hessel et réalise Indignados, un film documentaire tiré du livre Indignez-vous, sur l’Europe des Indignés.
Il retrouve l’univers des gitans en 2014 avec Geronimo, dans lequel il fait essentiellement jouer des acteurs inexpérimentés. Rythmé par la danse, le film traite de thèmes liés au monde de la rue, dans lequel des jeunes cherchent la liberté. Un film engagé, dont le réalisateur puise l’inspiration dans son histoire personnelle. En 2017, Tony Gatlif réalise Djam avec une jeune actrice inconnue en France, Daphné Patakia qu’il présente au Festival de Cannes cette même année.
Portrait d’artiste – Tony Gatlif interview Institut du monde arabe
Ma mére , le cinéma , mes début dans le theatre et cinéma ….
Les femmes que je montre dans mes films viennent d’elle, de ma mére….
Rendezvous with director Tony Gatlif
Award-winning director of gypsy movies Tony Gatlif told us his childhood and how he met with cinema. Rendezvous is a series of short portraits of prominent artists and intellectuals around the world.
Ange | Tony Gatlif : les objets d’une vie | UniversCiné
Tony Gatlif cinéaste gitan
Film documentaire de 26″ sur le cinéaste Tony Gatlif distribué par les films du tourbillon. Réalisé dans le cadre d’une collection UN CERTAIN REGARD DU SUD, portrait de cinéastes méditerranéens. www.lesfilmsdutourbillon.com
-La leçon de cinéma de Tony Gatlif
https://www.youtube.com/embed/MLoVVw5yxUY?feature=oembedLe 5 décembre 2018, le 36ème festival Tous Courts accueille le cinéaste Tony Gatlif pour une master class animée par Caroline San Martin, chargée de mission recherche à La Fémis. Capture d’écran 2019-02-03 à 16.11.53 Les étudiants de Licence 3 cinéma ont assuré la captation de la master class. A la réalisation et au montage, Coraline MAS avec à l’image, au son et à la post-production:Jules PENVEN, Paula QUIJANO, Yvan MIGLIACCIO, Serge VENDERSCHURET, Julia OLLIVIER, Emeline PRADINES, Louison CUZY et Yvan MIGLIACCIO.
France culture : Tony Gatlif, un cinéaste en mouvement
Cette émission spéciale autour de l’oeuvre de Tony Gatlif, réunit « le Gadjo Dilo » du cinéma français et le jeune artiste multidisciplinaire Clément Cogitore. Deux réalisateurs, deux parcours et deux générations, regards croisés sur les communautés.
Avec
- Tony Gatlif, réalisateur, scénariste
- Clément Cogitore, artiste et réalisateur
Première partie : Regards croisés sur les communautés
Tony Gatlif est le réalisateur d’une vingtaine de films dont la plupart ont pour sujet la communauté tsigane. Clément Cogitore est l’auteur de « Braguino », un film documentaire sur une « communauté impossible » entre deux familles en Sibérie.
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Clément Cogitore, « Braguino ou la communauté impossible », 2017 – © Clément Cogitore / Prix LE BAL de la Jeune Création avec l’ADAGP
LE BAL présente l’exposition Clément Cogitore – Braguino ou la communauté impossible, du 15 septembre au 23 décembre 2017.
Premier lauréat du PRIX LE BAL DE LA JEUNE CREATION AVEC l’ADAGP, Clément Cogitore est parti à la rencontre d’une famille de Vieux Croyants vivant en totale autarcie en plein cœur de la Taïga à plus de 700 km de toute présence humaine, à Braguino. L’installation au BAL immergera le visiteur dans les méandres d’un conte cruel, l’échec d’une communauté possible composant l’axe central du travail filmique et photographique de Clément Cogitore.
Deuxième partie : Tony Gatlif, un cinéaste en mouvement
Daphné Patakia dans « Djam » de Tony Gatlif, 2017 – © Princes Production
De Alger à Lesbos en passant par Paris et Godard, Tony Gatlif évoque son parcours, son travail et ses inspirations.
« C’est par la musique que je montre ce qu’est la douleur de l’exil. La musique nous donne des images. »
Tony Gatlif
Sons diffusés :
- Bande-annonce de Djam, de Tony Gatlif, 2017
- Extrait de Braguino de Clément Cogitore, 2017
- « Shine a light », Shabazz Palaces, 2017
- « Fureur Instrumental », extrait de la bande originale de Transylvania de Tony Gatlif,2006
- Extrait de Canta Gitano de Tony Gatlif, 1982
- Extrait de « Blues Clair » de Django Reinhardt
- Extrait de A bout de souffle de Jean-Luc Godard, avec Jean Seberg et Jean-Paul Belmondo, 1960
- Extrait de la bande originale de Djam, « Arapina » de Melike Sahin, Cem Koklukaya, 2017
Djam de Tony Gatlif, sortie le 9 août 2017.