Dimanche 30 mars 2025 à 19h00
Cinéma les 3 Luxembourg, 67 rue Monsieur le Prince, 75006 Paris
en présence de la réalisatrice Nathalie Joyeux et de Chantal Duplaix, protagoniste du film
Nous sommes heureux de programmer ce film dans le cadre de notre Ciné-Club Après Varan sur la route de Jean Rouch en 2024 au cinéma Les 3 Luxembourg.
Ciné -Club Après-Varan 2025 en partenariat avec le Cinéma Les 3 Luxembourg et Philippe Elusse , DHR distribution A Vif cinémas.
Les derniers dimanches de mois au Cinéma Les 3 Luxembourg, la salle mythique du quartier latin et aussi le premier complexe cinématographique d’Art et Essai Parisien, nous découvrons les films de notre Ciné-
Lien pour la résérvation
Synopsis :
Sa main ne lui obéit plus, elle tremble comme si elle voulait se détacher pour mener sa propre existence. Chantal, professeur de musique, a la maladie de Parkinson. Pourtant, elle a décidé de déguster sa vie. Un film qui lui ressemble, fantaisiste et musical.
Festival
2020 • FIFF – Festival International de Films de Femmes • Créteil (France)
Critique :
PARKINSON MELODY est un film rare et précieux car il donne accès à l’itinéraire sinueux, fait d’empêchements et aussi de surprises au sein duquel les personnes atteintes de maladies se trouvent souvent plongées. Le documentaire met à jour cet “envers du décor » qu’un large public méconnait.
Le chemin que la cinéaste et son personnage ont fait ensemble révèle et nous révèle, ce parcours. Le film met à jour la vitalité de cette « héroïne du quotidien » qui veut continuer à avoir une vie sociale, familiale, de couple et un travail, tout cela ponctué de ses rendez-vous médicaux… et des entraves incontrôlables du corps, des tremblements.
Nathalie Joyeux montre, Chantal Duplaix témoigne, on sent, on éprouve… On a accès aux savoirs et savoirs faire que déploient les personnes atteintes de maladies chroniques, à ce travail invisible du quotidien. Au moment où ”ces patients » pour les uns, « collègues » pour d’autres, « parents », « conjoints » pour l’entourage familial, se trouvent limités dans leurs corps, Ils déploient des ressources et cela alors même que le regard de la société les voit comme diminués, handicapés, « en incapacité de »…
Des patients qui ne sont pas que des patients, ou qui ne veulent pas être réduits à cette « étiquette », ou à une « maladie » mais veulent rester sujets, des hommes et des femmes à part entière. Parkinson Melody donne cette place de « sujet » à Chantal Duplaix et les moments « interstices » rajoutent cette vitalité car ils font comme des pieds de nez à la maladie, aux idées reçues. ».
Laurence Velasco, Psychologue du travail
Biographie courte / Short biography
Nathalie Joyeux déploie une pratique documentaire immersive, mettant en lumière les vies souvent invisibles ou mal comprises, en particulier celles des habitants de la Seine-Saint-Denis, territoire où elle vit et travaille : des retraités algériens dans LE FOYER DES HOMMES DISCRETS, des femmes sans emploi dans PARURES POUR DAMES (Grand Prix du Festival du film d’éducation), des lycéens dans JE PREFERE NE PAS PENSER A DEMAIN (Prix “Valorisation de la recherche” du Festival Filmer le travail), une malade du Parkinson dans PARKINSON MELODY… L’évolution de sa démarche artistique se manifeste dans ce dernier film, où elle intègre des séquences de comédies musicales, inspirées par la vie de la protagoniste. Ce mélange de genres lui permet d’explorer les dimensions plus poétiques de son sujet, tout en interrogeant la place du récit et de la représentation.
Générique / Crédits
Montage / Editing
Mélanie Braux
Image / Photography
Nathalie Joyeux, Pascal Auffray, Sara Cornu
Son / Sound
Nathalie Joyeux
Musique / Music
Grégory Demarsy