[Best Human Rights film au TMC London Film Festival ; Festival Ici et l’ailleurs, en Bourgogne ; Festival documentaire de Lasalle ; Roma Cinema Doc.]
Synopsis : Leila, Selim et leurs enfants vivent depuis plus de 4 ans à Zaatari, le plus grand camp de réfugiés syriens de Jordanie. Ce documentaire est une plongée intimiste dans leur quotidien au fil des saisons. Selim parviendra-t-il à rentrer en Syrie pour se battre ? Comment Leila accouchera-t-elle de son huitième enfant ? Une histoire familiale qui fait écho au destin de millions d’autres réfugiés qui n’ont pas choisi de quitter leur pays, ni d’être dépossédés de leur identité et de leurs choix.
Séverine Vanel & Pierre-Julien Quiers
Pierre Julien Quiers est journaliste de formation. Il a longtemps travaillé en presse écrite, puis à la télévision tout en poursuivant ses tournages pour l’ONU en Asie, et Afrique. A propos du Choix des autres », il dit : Cela fait des années que je travaille sur la question des réfugiés, en Asie, en Afrique. C’est la première fois que j’accorde au temps sa juste place. Y aller, mais revenir, encore et encore….Pour mieux comprendre, pour nouer de véritables liens. Je ne parle pas arabe, Selim ne parle pas français ou anglais. Tous les mois on se donne des nouvelles whatsapp par photos interposées. Leurs histoires de paysan, leur exode, des membres de ma famille l’ont vécu à leur manière par le passé. Nous sommes, je crois, entrés un peu dans leur vie, ils sont entrés beaucoup dans la notre.
Séverine Vanel est réalisatrice. Après des débuts comme monteuse pour des programmes de chaînes télévisées françaises, elle travaille comme réalisatrice et productrice dans l’humanitaire. Ses terrains fréquents sont Haïti ou elle a vécut plus d’un an et travaillé pour la Croix-Rouge. Le Tibet et la Birmanie où elle a réalisé deux projets personnels documentaires: « Derrière la palissade » et « Quand le train traverse la nature, le bonheur défile ». Ses films ont pour point commun l’exil et le huis clos. Tout comme « Traversées » son film de stage des Ateliers Varan:
« Varan m’a permis de comprendre l’importance de trouver sa place face à la personne filmée. Trouver la bonne distance, celle qui laisse assez de place pour que la parole se libère et que le corps s’anime. Faire un film, c’est avant tout un prétexte pour rencontrer des gens, pénétrer des univers qui me sont étrangers. Puis vient le moment délicieux où je me fais oublier pour raconter. »
2015 Les blessures de l’âme
2013 Soins de santé : Le coût humain
2008 Quand le train traverse la nature, le bonheur défile
2005 Traversées
2005 Derrière la palissade