Cette semaine sur TënkToute l’équipe de Tënk vous souhaite ses meilleurs vœux pour 2017! C’est une année exceptionnelle qui vient de s’achever pour nous et cela grâce à vous tous : abonnés/ées, contributeurs/
trices Ulule, sociétaires, vous qui faites connaître Tënk à votre entourage. Un grand merci pour votre soutien, votre enthousiasme et votre curiosité. Ensemble, continuons à nous faire plaisir avec plein de beaux films !
En cette première semaine de l’année, parlons d’amour avec Vers la tendresse d’Alice Diop. Exploration intime du territoire masculin d’une cité de banlieue, quatre jeunes hommes dénouent ici une parole rare. La réalisatrice a su recueillir des récits d’une sincérité saisissante lors d’entretiens préalables au film. Qu’en est-il pour eux de la tendresse? 39 minutes superbement menées !
De cette auteure, nous vous avions proposé à l’automne La Mort de Danton.
Le nom de Shirley Clarke vous évoque peut-être quelque chose ? Nous sommes heureux de vous présenter deux films de l’œuvre de cette figure majeure du cinéma indépendant américain. Membre de l’avant-garde artistique de Greenwich Village, elle compte parmi les rares femmes réalisatrices de son époque. Restée injustement méconnue, son travail a pourtant influencé de nombreux artistes et fait aujourd’hui l’objet d’une revalorisation. Nous vous proposons cette semaine son premier long métrage, qu’elle réalise en 1962, The Connection, acclamé à Cannes. Huit copains jouent du jazz et racontent des anecdotes en attendant leur dealer dans un loft new-yorkais. À travers cette fiction tournée comme un documentaire, Shirley Clarke joue sur notre perception du réel et dresse un portrait des marges de la société américaine.
Regardez également Portrait of Jason qu’elle tourne quelques années plus tard. Véritable performance, le film fut tourné dans une chambre du mythique Chelsea Hotel de New York pendant 12 heures. Jason raconte et se raconte : une nuit alcoolisée et confidente, un film trouble et excitant.
Notre coup de cœur de la semaine, l’enthousiasmant La Vierge, les Coptes et Moi ! Avec humour et dans un même geste, le réalisateur Namir Abdel Messeeh pose la question du sacré, de la famille et du cinéma. Avec intelligence et malice, il fait d’un film « raté » un film magique ! Notons le duo mère/fils qui est vraiment réjouissant.
Ne manquez pas 48, Michel, Visages d’une absente ou encore L’Hypothèse du Mokélé-Mbembé qui sortiront de programmation dans 7 jours !
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Bons films !